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Il pleut des Hambourgeois!
30 mars 2010

La première rencontre

J’ai un peu attendu avant de vous parler de mon stage puisque je ne savais pas réellement de quelle façon l’aborder. Mon intégration dans mon milieu de stage s’est faite d’une façon assez douce. En effet, Valérie et moi sommes arrivées à l’aéroport et c’est le directeur qui est venu nous chercher. Déjà un petit contact avec mon stage. Comme nous l’avons précisé dans les autres messages, il nous a gentiment accompagné à notre appartement. Lorsque nous sommes finalement arrivées dans notre appartement, le directeur nous a proposé de faire un souper avec lui et mon enseignante associée. C’est donc avec joie et une certaine appréhension que nous nous sommes rendues le vendredi (deux jours après notre arrivée) chez le directeur qui habite à 10 minutes d’autobus de chez nous (en ligne droite, donc sur la même rue). En arrivant, notre directeur nous apprend que le souper aurait lieu chez Véronique (mon enseignante associée). C’est donc avec une hâte que nous revenons sur nos pas (eh oui Véronique habite sur la même rue que le directeur et que nous, dans le milieu en fait).

Petite parenthèse :  lorsqu’on veut se rendre quelque part, Valérie et moi prenons la ligne d’autobus 5 qui reste toujours sur la même rue. Par contre, la rue change de nom vingt mille fois. En fait, chaque fois que le chauffeur doit à peine tourner son volant, la rue change de nom. Donc, même si nous habitons sur la même rue que le directeur et que mon enseignante associée, le nom de la rue n’est pas la même. Si je faisais une comparaison avec une rue de Montréal, c’est comme si la rue St-Denis changeait de nom à la hauteur de Crémazie, de Jarry, de Beaubien, etc.

Bref, je rencontre donc pour la première fois mon enseignante associée et sa petite famille. Elle est la mère de deux garçons qui vont aussi au lycée. Nous passons au salon pour prendre l’apéro. Valérie et moi avons un gros sourire, nous sommes assises bien droites et nous essayons de parler avec un vocabulaire « international »... enfin un vocabulaire qui convient à ce genre de rencontre. En parlant des trois rivières de Trois-Rivière, de Gerry Boulet, de « MontRRéal » et bien entendu du système scolaire au Québec, nous avons écouté le CD de Cœur de pirate (un CD gentiment offert à Véronique par son ami Québécois). Nous pensions donc que notre facette de jeunes filles universitaires très bien éduquées était tout à fait au point. Erreur! Le directeur nous dit qu’il a parlé à un parent québécois et qu’il lui a mentionné que deux jeunes Québécoises arrivaient en stage au mois de mars. Le parent a demandé à notre directeur de quelle région nous venons. Il l’informe que nous venons de l’Acadie (oui bon c’est pas au Québec, mais ils parlent français) et donc le parent informe le directeur qu’il aura probablement de la difficulté à nous comprendre (dû au drôle d’accent des acadiens). Le directeur sait maintenant que nous venons de Montréal et c’est en se rappelant tout ça qu’il nous demande « Est-ce que vous vous forcez en ce moment ». Après un petit moment de réflexion, Valérie et moi avons répondu en cœur « ouais ».  

Après un bon repas passé à échanger sur plusieurs sujets, c’est l’heure de se quitter, mais nous nous donnons rendez-vous (le directeur, Véronique, Valérie et moi) dimanche pour faire une petite visite du lycée. Le directeur vient donc nous reconduire à la maison. En descendant de la voiture, Valérie et moi nous nous regardons et nous avons toutes les deux le visage crispé. Nous avons souris toute la soirée d’une façon exagérée. Il nous a fallu 15 minutes de gymnastique facial epour nous « déprendre la face »…

Suite de cette merveilleuse aventure demain (sur le blog).

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